Aperçu sur les étapes de création d’une agence immobilière
L’investissement immobilier est aujourd’hui une activité très prisée en Europe. En effet, elle rapporte énormément au chiffre d’affaires et profite à l’entrepreneur. Cependant, pour parvenir à la création d’une telle compagnie, il faut tenir compte de quelques étapes essentielles et primordiales. En général, tout entrepreneur immobilier doit nécessairement accomplir des formalités qui sont d’ordre technique, administratif et légal. Afin de les citer une à une, voici justement un document informatif sur le sujet.
Les conditions à fournir pour ouvrir une agence immobilière
Avant d’ouvrir une agence immobilière, il faut d’abord s’assurer de disposer des atouts essentiels pour pouvoir exercer ladite activité en bonne et due forme. En général, un niveau minimum d’études supérieur comme une licence en BTP, en économie ou en commerce est requis. En outre, des expériences en administration et vente sont aussi souhaitables. Il faut être passionné par le métier de construction de bâtiment avant de se lancer sur le marché. En effet, cela conditionne en quelque sorte la motivation pour la pratique de ce genre de commerce et donc pour s’assurer au mieux de la continuité du projet.
L’étape suivante consiste à réaliser une étude préalable du marché, puis choisir le lieu d’établissement de la société pour un investissement efficace. Pour aller encore plus loin, il faut aussi procéder à la détermination du patrimoine. Cela veut dire distinguer les biens professionnels et communs à tous les administrateurs légaux de l’entreprise. Par ailleurs, bien choisir le cadre juridique de la compagnie. Pour cela, les formes disponibles sont : EI (Entreprise individuelle), SAS (Société par actions simplifiée), SARL (Société à responsabilité limitée), SA (Société anonyme), etc. En dernier lieu, s’entourer d’autres compagnies, partenaires commerciaux et associés financiers afin de rendre l’administration plus pratique.
Quelles sont les formalités règlementaires à accomplir ?
Après avoir accompli ces différents objectifs en amont, il est alors temps de faire face aux obligations administratives. Tout d’abord, le promoteur doit immatriculer l’agence auprès du tribunal de commerce de sa ville. Pour cela, il doit déposer une demande spécifique accompagnée d’un certain nombre de documents essentiels pour obtenir son Kbis (consultez plus d’infos sur https://www.k-bis.org). Ce dernier consiste en un extrait du registre de commerce et des sociétés et représente la carte d’identité effective de l’entreprise. Dans ses détails, il énonce le nom et l’activité de la compagnie, sa date de création et sa validité, son numéro SIREN, son siège social, etc.
Ensuite, tous les professionnels du métier de l’immobilier doivent également déposer une demande de carte professionnelle à la préfecture. Cette obligation est prévue notamment dans le but de déterminer l’aptitude professionnelle du fondateur en question. Aussi appelé carte T, cet outil conditionne vraiment la réalisation des opérations de transactions immobilières. D’où l’intérêt d’en avoir en sa possession. En définitive, il existe une manière pratique de protéger son patrimoine professionnel, c’est d’ouvrir un compte séquestre. Trois types d’organismes peuvent procéder à cela, notamment la Caisse des Dépôts et Consignations, la CARPA (Caisse Autonome des Règlements pécuniaires des Avocats) ainsi que certains établissements de crédit et banques mutualistes.