L’achat d’un local commercial (immobilier commercial) 500 mots
En général, les investissements dans les murs commerciaux donnent aux preneurs la capacité d’acheter des biens immobiliers. Des achats dans des tranches allant de 50 000 euros à plusieurs millions d’euros. Autrement dit, c’est une très grande opération qui nécessite une longue réflexion. Également une longue procédure et une bonne prise de décision pour pouvoir l’optimiser. Et il faut rappeler qu’il s’agit uniquement de l’achat du local commercial où l’on va pratiquer le commerce. Sans considérer les éléments corporels et incorporels qui constituent le fonds de commerce. Ainsi, les démarches à entreprendre dépendent de deux facteurs. D’un côté, des besoins et des moyens de l’investisseur. Et d’un autre côté, des offres en cours sur le marché et du choix du type de bail.
Les facteurs à ne pas négliger
La valeur d’un local commercial à l’achat résulte de nombreux critères. Comme : tout d’abord, l’emplacement du bâtiment qui correspond à la situation géographique, l’état de la construction, la visibilité. Également le mode de stationnement, l’accès, l’atmosphère de l’entourage, le quartier, le niveau de vie des gens, la sécurité, les conditions d’électricités, … Ensuite, il y a le montant des loyers qui dépend entièrement du pouvoir d’achat des locataires.
Toutefois, il faut souligner qu’il serait préférable de se référer au précédent montant du loyer du local en question. Et ce, pour savoir sa valeur réelle. Après, il y a le niveau des charges, c’est-à-dire le niveau des taxes et des impôts. Lequel doit être pris en compte dès la conception des clauses du bail par les deux parties. Enfin, il y a les évaluations faites par les experts. Dont : les meilleures offres proposées par un courtier commercial, les services d’un avocat immobilier vis-à-vis de l’élaboration du contrat de bail. Aussi, les détails des comptes calculés par un expert-comptable. Et enfin, les modes et les conditions de prêts conseillés par un courtier en hypothèques.
Les effets de l’achat d’un local commercial
La décision est alors prise et que toutes les étapes de l’achat du mur commercial sont effectuées. L’opération juridique appelée cession de commerce est donc réalisée. Autrement dit, la propriété du bien immobilier passe du patrimoine du cédant, c’est-à-dire du vendeur ou de l’ancien propriétaire du bâtiment, à celui du cessionnaire ou bénéficiaire de la cession. Il est à rappeler que le verbe « céder » signifie ici « aliéner » ou « vendre ». Par conséquent, ce cessionnaire ou preneur peut investir dans le nouveau local de commerce en respectant les conditions sur le locataire, sur le loyer et également sur le contrat de bail. Il faut noter que les baux commerciaux doivent durer entre trois ans à neuf ans, ce qui garantit l’occupation du local pendant cette période.
Par ailleurs, le locataire qui devient titulaire du fonds de commerce peut être mis en redressement ou liquidation judiciaire au cas où il n’arrive pas à remplir ses obligations envers l’investisseur ou encore au cas où il soit défaillant. En bref, les investissements dans les locaux commerciaux offrent de nombreux avantages avec une rentabilité qui est comprise entre 4% et 8%, ce qui compte deux fois plus que pour les investissements dans les simples logements locatifs.