Choisir un nouveau syndic : comment faire le bon choix ?
Le syndic de copropriété doit agir en bon gestionnaire pour maintenir l’immeuble en excellent état et exaucer les demandes des occupants du bâtiment. Toutefois, face à l’importance de cette fonction, les copropriétaires éprouvent souvent des difficultés à choisir un nouveau syndic. Voici alors quelques informations utiles pour aider les propriétaires à faire le bon choix.
Aperçu sur les missions du syndic de copropriété
Avant d’énumérer les critères de choix à prendre en compte, il convient tout d’abord de cerner les missions du syndic de copropriété. Aux yeux de la loi, ce mandataire sera le représentant légal de l’assemblée des copropriétaires. Le syndic peut être une personne physique ou une agence. Il exerce cette fonction pendant 3 ans au terme desquels il sera reconduit pour un nouveau mandat ou remplacé par un autre prestataire.
En premier lieu, cet intervenant va administrer l’immeuble. Il s’occupe de toutes les formalités administratives et vérifie régulièrement l’état des lieux. Ce responsable alertera les copropriétaires sur la nécessité de certains travaux, s’il remarque des dommages plus ou moins importants. Son rôle ne doit pas être associé à celui d’un concierge. Ce professionnel dispose d’une réelle expertise dans le domaine de la gestion de copropriété. À ce titre, il donne de précieux conseils si l’on envisage d’agrandir son appartement ou si l’on souhaite aménager de nouvelles voies d’accès menant au bâtiment.
Cet expert se chargera aussi de la tenue de la comptabilité. Un fonds propre lui sera confié pour assurer l’entretien de l’immeuble. Il livrera ensuite des comptes rendus périodiques à l’ensemble des copropriétaires. Étant donné l’importance de sa fonction, choisir un syndic est loin d’être simple. L’assemblée générale doit trouver une personne ou une agence digne de confiance.
Quelques conseils pour faire le bon choix
Selon la taille de la copropriété, il est parfois inutile de faire appel à un professionnel. Si l’immeuble appartient à moins d’une dizaine de personnes, il vaut mieux privilégier un syndic bénévole. La législation en vigueur permet à un copropriétaire de se porter volontaire. En savoir plus sur cette page. Cette solution présente quelques avantages. Cela contribuera à limiter les dépenses et aussi à écarter les risques d’abus. Puisque tous les copropriétaires connaissent l’intervenant, celui-ci sera moins tenté d’abuser de sa fonction. Choisir un syndic coopératif constitue également une alternative intéressante. Cette fois-ci, ce rôle est assuré par l’un des membres du conseil syndical des copropriétaires. Cette solution permet d’instaurer une certaine proximité avec les propriétaires et de gagner en réactivité.
Enfin, de nombreuses personnes préfèrent toujours solliciter un syndic professionnel. Puisque c’est son cœur de métier, le mandataire ne laissera rien au hasard et sera en mesure de maintenir l’état du bien.
Dans tous les cas, les décideurs doivent mettre en concurrence les options qui s’offrent à eux. Il s’agit d’une obligation introduite par la loi ALUR 2017. Avant de faire leur choix, les membres du conseil syndical doivent dès à présent examiner un contrat-type de syndic.