Investir dans l’immobilier à l’étranger
Investir dans un bien immobilier à l’étranger est possible, légal, et le plus souvent le pays d’accueil déroule le tapis rouge de sa fiscalité pour séduire les investisseurs. Les deux axes de l’opération sont la recherche de plus-values à moyen ou long terme ou bien pour son usage personnel lors d’une retraite dans les pays choisis. Il est souhaitable de se faire aider d’un spécialiste du pays concerné. Pour des raisons de réglementations ou de formalités inhérentes à ce type d’investissement. Surtout si vous comptez louer par l’intermédiaire d’une société tiers. Un biais existe pour éviter l’engagement à très long terme dans un immeuble soumis aux aléas du marché : les supports mobiliers tels que part de SCPI, SICAV, FCP, fonds spécialisés dans la pierre.
Vouloir échapper à la fiscalité française est illusoire
Toute personne ayant sa résidence fiscale en France doit payer l’impôt français sur tous ses revenus, même ceux provenant de placements à l’étranger. Et vous êtes résident français lorsque vous êtes, au choix un foyer résidant en France plus de six mois par an, exerçant votre activité professionnelle principale en France, et que la France est le centre de vos activités économiques. Donc en supposant que vous résidiez au Maroc ou en Belgique, mais que vous êtes propriétaire d’un grand chalet à Chamonix et si ce patrimoine représente l’essentiel de vos biens vous payez des impôts en France.
De fait de nombreux Français cherchent des niches de croissance dans les pays frontaliers de la France : Espagne, Suisse, Italie, Belgique. Mais là comme en France, les prix des biens sont souvent élevés. L’Allemagne semble échapper à cette hausse généralisée. De plus en plus d’intermédiaires travaillent à mettre en relation des investisseurs français avec des vendeurs de biens dans les grandes villes allemandes.
La défiscalisation est possible pour des achats immobiliers en France
Les lois de défiscalisation telle que la loi Girardin pour favoriser les investissements en Outremer. La loi Pinel, Duflot, Scellier permettant de fortes réductions d’impôts pour des achats de biens neufs. Elles ne sont pas actives pour des achats à l’étranger. Mais les lois fiscales de certains pays comme les USA, le Portugal, sont particulièrement avantageuses pour les Français. Quant au Maroc la baisse des prix de l’immobilier va impliquer un redémarrage des affaires et un apurement des stocks de biens invendus. Comme tous les marchés de pays touristiques. Le marché immobilier marocain s’adressait à une classe sociale aisée et des étrangers à fort pouvoir d’achat.
Les Marocains aisés sont déjà propriétaires et les classes moyennes n’ont pas les ressources suffisantes pour investir. Pourtant la croissance se poursuit, et le climat des affaires est bon. La stabilité du pays plaide en faveur d’un apport important d’affaires venues de l’étranger. Tout comme la baisse des taux. Les décisions gouvernementales attendues par les acteurs de l’immobilier devraient booster un marché locatif en devenir. Marché de location à vocation saisonnière ou à long terme. À étudier avec votre correspondant sur place. Car la surcote pour les étrangers n’est pas toujours une légende au Maroc.