Vente d’un bien immobilier : les succès tv

Que penser des émissions de télé consacrées à l’immobilier ?

La vente d’un bien immobilier est un terme générique qui peut recouper de nombreuses réalités différentes. La télévision ne s’y est pas trompée, et a choisi d’exploiter depuis quelques années chaque facette de ce domaine, avec plus ou moins de succès.

Si, une décennie en arrière, les émissions de déco avec Valérie Damidot ont conquis le cœur des téléspectateurs, il semble que l’audiovisuel ce soit, depuis quelques années, replié sur le cœur de la discipline : l’achat ou la vente d’un bien immobilier.

Laissez des professionnels trouver des acquéreurs pour votre bien en vous rendant sur ce site.

M6, NT1 ou BFM n’ont pas jeté toutes les ficelles des émissions de décoration pour autant, et ont gardé les séquences les plus efficaces de ces succès d’autrefois.

La vente d’un bien immobilier : un spectacle réaliste

 

Ainsi, une émission comme Maison à vendre use du même stratagème, diablement opérant, consistant à choisir un logement particulièrement vieilli et délabré pour le rendre fonctionnel et au goût du jour en un coup de baguette magique.

Bien sûr, le procédé ne fait pas vraiment illusion, et personne ne s’imagine qu’en quelques coups de peintures et quelques astuces dignes de figurer dans les plus beaux tops Pinterest, il serait possible de transformer une citrouille en carrosse.

Heureusement, la vente d’un bien immobilier n’est pas vraiment le sujet de ce home staging. Le principe de cet émission relève plutôt d’un récit au centre duquel figurent la capacité de changer et celle d’évoluer vers le mieux.

Et du côté des professionnels ? Découvrez leur point de vue dans ces entretiens.

Ainsi, le schéma de ce type d’émission est toujours le même. Un vendeur cherche à se débarrasser d’une maison pour aller vivre ailleurs pour des raisons professionnelles ou familiales.

Au début du conte, on le voit coincé avec une demeure invendable car passée de mode et souvent hors de prix. Or, le processus de vente devra passer par deux processus initiatiques :

• Il faudra d’abord accepter de transformer la maison où l’on a vécu, qu’on a aimé et dans laquelle demeurent les stigmates de notre ancienne vie. C’est la condition de la vente d’un bien immobilier. Il y a ici une forme de deuil à accomplir, que la réhabilitation active du logement (séquence de destruction, peinture, puis de découverte de l’intérieur terminé à l’appui) permettra d’accepter.

 

• Ensuite, le vendeur est sommé d’ouvrir les yeux sur les prix du marché. Il doit se faire une raison. C’est le côté réaliste de l’émission qui tempère l’enchantement du home staging par les considérations matérielles, et ramènent le spectateur à la réalité de l’immobilier. C’est ce qui sert à l’émission de caution de vraisemblance : la télévision a le pouvoir de transformer un taudis en palace, mais elle reste impuissante à changer les prix du marché.

Chasseur d’appart : dis-moi quelle bien tu désires, je te dirai qui tu es

Mais ce n’est pas le seul type d’émission qui jouit d’un succès considérable. De l’autre côté du miroir de la vente d’un bien immobilier, c’est l’achat qui jouit également d’un véritable succès auprès du public.

L’émission Chasseur d’Appart en est un témoignage prégnant. Ici, c’est moins la vente du bien lui-même qui est le propos de l’émission que la relation entre l’agent immobilier et son client.

Différenciez un chasseur d’appart d’un agent immobilier grâce à cet article.

D’une part, la compétition entre trois « chasseurs » remplit la fonction de divertissement de l’émission, en rajoutant enjeu et suspens à la recherche d’appartement.

De l’autre, elle établit un parallèle révélateur entre les personnes et le bien qu’ils convoitent. C’est presqu’une psychanalyse grand public, où les rêves et les désirs des acheteurs s’expriment en termes de « hauteur sous plafond », d’« espace de vie » ou de « zone de prédilection ».

Enfin, pour les deux émissions, le divertissement a aussi un but pédagogique : il permet d’en savoir plus sur la vente d’un bien immobilier, et d’apprendre le b.a.-ba d’une science quelque peu austère en s’amusant.